Un juge fédéral américain vient de rendre une décision majeure en faveur des entreprises d’intelligence artificielle dans une affaire de droits d’auteur. Le juge William Alsup du district nord de la Californie a statué qu’Anthropic, la société derrière l’IA Claude, peut légalement entraîner ses modèles sur des œuvres protégées par le droit d’auteur sans obtenir l’autorisation des créateurs, invoquant la doctrine du “fair use” (usage équitable).

Cette décision fait suite à une plainte déposée par trois auteurs – Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson – qui accusaient Anthropic d’avoir utilisé leurs œuvres protégées pour entraîner ses modèles Claude sans permission. Les plaignants reprochaient notamment à l’entreprise d’avoir acheté des livres physiques, de les avoir numérisés et d’avoir intégré leur contenu dans ses processus d’entraînement.

Le juge Alsup a considéré que cette utilisation était “exceptionnellement transformative” et constituait un usage équitable selon la loi américaine sur le droit d’auteur. Il compare cette pratique à celle d’une personne qui lirait tous les classiques modernes, les mémoriserait et s’inspirerait ensuite de leur style pour créer quelque chose de nouveau, ce qui ne violerait pas le droit d’auteur. Selon lui, Anthropic utilise les œuvres existantes non pas pour les reproduire ou les remplacer, mais pour “prendre un virage radical et créer quelque chose de différent”.

Le magistrat rejette également l’argument selon lequel l’entraînement d’IA conduirait à “une explosion d’œuvres concurrentes”, comparant cette crainte à celle de se plaindre que former des écoliers à bien écrire créerait une concurrence déloyale.

Cependant, la décision n’est pas entièrement favorable à Anthropic. Le juge a identifié des problèmes concernant le stockage de plus de sept millions de livres piratés dans une bibliothèque centrale, pratique qui ne bénéficie pas de la protection du fair use. Un second procès aura lieu plus tard cette année pour déterminer les dommages-intérêts que l’entreprise pourrait devoir payer, pouvant atteindre 150 000 dollars par œuvre selon la loi américaine.

Cette décision historique pourrait influencer considérablement les futurs litiges opposant artistes et entreprises d’IA, offrant à ces dernières une défense juridique solide basée sur le fair use.

Article dans The Verge.

Mise à jour : Un juge fédéral américain vient à nouveau de donner raison à un autre acteur de l’IA, Meta, accusé de violation du droit d’auteur à travers l’utilisation d’œuvres à des fins d’entraînement de son modèle Llama sans la permission de leurs créateurs. C’est encore le fair use qui est mis en avant dans le rendu du jugement. Le juge a toutefois mentionné que « cette décision ne signifie pas que l’utilisation par Meta de contenus protégés par le droit d’auteur (…) est légale » et a par ailleurs adressé une mise en garde quant aux risques que pourrait faire peser l’IA sur l’économie du livre si elle « rend possible la création d’un flot potentiellement continu d’œuvres concurrentes qui pourraient nuire » à celle-ci.

Article dans Le Figaro.

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Des acteurs majeurs dans la distribution

Audible d’Amazon reste le leader incontournable du marché, proposant le plus vaste catalogue et la meilleure visibilité. Apple Books offre une intégration parfaite avec l’écosystème Apple et touche une audience premium. Google Play Books permet d’atteindre les utilisateurs Android dans le monde entier, tandis que Spotify a récemment élargi son offre aux audiobooks, exploitant sa base d’utilisateurs massive.

D’autres plate-formes spécialisées ou émergentes complètent ce paysage : Storytel, Kobo Audiobooks de Rakuten, Scribd avec son modèle d’abonnement illimité, Audioteka et Lizzie avec leur contenu francophone, Libro.fm, Hoopla ou Downpour.

Pourquoi considérer l’Audiobook ?

La distribution audio d’un livre représente bien plus qu’une simple adaptation : c’est une véritable renaissance de son contenu. L’audience des audiobooks connaît une croissance exponentielle, touchant particulièrement les actifs urbains, les parents débordés et tous ceux qui transforment leurs trajets quotidiens en moments d’apprentissage ou d’évasion. En proposant un livre au format audio, un auteur va toucher un public qui n’aurait peut-être jamais découvert son œuvre autrement.

L’audiobook démultiplie également les canaux de distribution, créant autant d’opportunités de générer des revenus complémentaires. Cette diversification des sources de revenus devient cruciale dans l’économie actuelle du livre, où la concurrence s’intensifie constamment.

L’aspect émotionnel constitue un autre avantage majeur souvent sous-estimé. La voix d’un narrateur professionnel, ajoute une dimension humaine unique à un texte. Les nuances d’intonation, les pauses calculées et l’expression orale donnent vie aux personnages et aux idées d’une manière que l’écrit seul ne peut égaler. Cette intimité particulière crée un lien plus fort avec l’auteur, son audience et renforce l’impact de l’ouvrage.

Enfin, l’audiobook s’inscrit parfaitement dans les tendances d’accessibilité actuelles. Il permet aux personnes malvoyantes ou dyslexiques d’accéder pleinement à des livres, élargissant ainsi l’impact social tout en respectant les valeurs d’inclusion qui caractérisent notre époque.

Notre service de transcription audio

Que vous soyez éditeur ou auteur auto-édité, transformer votre manuscrit en audiobook professionnel nécessite une expertise technique et éditoriale pointue. C’est précisément là que notre service de transcription audio intervient pour vous accompagner dans cette démarche ambitieuse.

Notre équipe combine technologie de pointe et savoir-faire humain pour créer des audiobooks d’exception. Nous comprenons que chaque livre possède sa propre personnalité, son rythme unique et ses subtilités particulières. C’est pourquoi notre processus commence toujours par une analyse approfondie de votre œuvre pour identifier le style narratif le mieux adapté.

Nos narrateurs professionnels, sélectionnés selon le genre et le ton de votre livre, apportent leur expertise vocale pour sublimer votre texte. Que votre ouvrage soit un roman captivant, un essai technique ou un guide pratique, nous disposons des talents appropriés pour donner vie à vos mots avec la justesse qu’ils méritent.

Pas de place aux voix synthétiques ou à l’IA qui adapte des voix humaines, nous travaillons sur l’humain avec des humains.

La qualité technique reste notre priorité absolue. Nous utilisons des équipements d’enregistrement de niveau professionnel, garantissant une qualité sonore irréprochable. Notre processus de post-production inclut l’édition minutieuse, la correction des imperfections et l’optimisation du rendu final selon les standards de l’industrie.

Nous gérons également tous les aspects techniques et commerciaux de la distribution, depuis le formatage spécialisé jusqu’à la création des métadonnées nécessaires pour les principales plateformes et bien évidemment la mise en vente sur les principales plates-formes de livres audio. Cette prise en charge complète vous permet de vous concentrer sur l’essentiel : votre création littéraire.

Faire confiance à notre service de transcription audio, c’est choisir un partenariat qui transformera votre vision littéraire en expérience audio mémorable, ouvrant ainsi de nouveaux horizons à vos oeuvres littéraires.

En savoir plus.

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Eh bien, mon bon Monsieur, c’est une superbe focale pour faire du portrait, très complémentaire avec un 80/85mm !

Et en plus, cet objectif est une perle, une légende, un monument de l’histoire de la photographie !

Pourquoi un 180mm ?

Un objectif 180 mm est une focale polyvalente qui excelle dans plusieurs scénarios photographiques. Cette focale compresse magnifiquement la perspective, faisant apparaître les sujets distants plus proches tout en créant ce look téléobjectif caractéristique avec une faible profondeur de champ et une séparation d’arrière-plan agréable.

Applications en photographie de portrait

La focale 180mm fonctionne exceptionnellement bien pour les portraits, particulièrement les compositions de tête et de buste.

La distance de travail qu’elle offre vous permet de maintenir un espace confortable entre vous et votre sujet tout en remplissant efficacement le cadre. Cette distance aide les sujets à se sentir plus détendus et naturels, car ils ne se sentent pas oppressés par l’appareil photo. L’objectif compresse naturellement les traits du visage de manière flatteuse, réduisant la proéminence du nez et créant des proportions plus équilibrées.

Lorsque vous photographiez à pleine ouverture, vous obtiendrez un magnifique bokeh d’arrière-plan qui isole votre sujet de manière spectaculaire.

Photographie animalière et de nature

Pour la photographie animalière, le 180mm vous donne de la portée sans nécessiter de vous approcher extrêmement près de vos sujets. Bien qu’elle ne soit pas aussi longue que les objectifs dédiés à la faune, elle est suffisante pour les grands animaux, les oiseaux en vol, ou les situations où vous pouvez vous positionner stratégiquement.

Cette focale fonctionne particulièrement bien pour photographier les animaux dans les zoos, les parcs animaliers, ou les espèces plus accessibles comme la sauvagine dans les parcs.

Sports et action

En photographie sportive, 180mm peut être efficace pour certains types d’événements, surtout ceux où vous pouvez vous positionner plus près de l’action. Elle fonctionne bien pour des sports comme le basketball, le tennis, ou les épreuves d’athlétisme où vous photographiez depuis les lignes de touche. La focale vous permet d’isoler des athlètes et de capturer des moments décisifs avec une bonne séparation du sujet.

Considérations techniques et réglages de l’appareil

Lors de l’utilisation d’un objectif 180mm, le flou de bougé devient une préoccupation importante en raison de l’effet de grossissement. Une règle générale est d’utiliser une vitesse d’obturation d’au moins 1/focale, donc visez 1/200e de seconde ou plus rapide en prise de vue à main levée. Beaucoup de photographes préfèrent des vitesses encore plus rapides comme 1/250e ou 1/320e pour des résultats nets. Si votre objectif ou votre boîtier a une stabilisation d’image, vous pouvez souvent photographier à des vitesses plus lentes, mais il est toujours sage de pencher vers le côté plus rapide.

La sélection d’ouverture dépend de votre intention créative et des conditions de prise de vue. La plupart des objectifs 180mm performent mieux lorsqu’ils sont légèrement fermés par rapport à leur ouverture maximale, montrant souvent une netteté améliorée autour de f/2.8 à f/4 s’il s’agit d’un objectif rapide, ou f/5.6 à f/8 pour les versions plus lentes. Cependant, n’hésitez pas à photographier à pleine ouverture quand vous avez besoin d’un flou d’arrière-plan maximum ou que vous travaillez dans des conditions de lumière difficiles.

La version de mon objectif étant le modèle d’origine à focus manuel et bien évidemment sans stabilisation, j’adore l’utiliser en portrait avec du Kodak Portra 800, 1/500e et f/5,6 ou f/8, ce qui passe souvent en intérieur sans flash et toujours en extérieur. Le résultat est exceptionnel, la qualité de l’optique permettant d’avoir un joli bokeh en arrière plan et la mise en valeur du grain ultra fin (technologie T-GRAIN) du Portra 800.

Techniques de mise au point

La faible profondeur de champ à 180mm signifie qu’une mise au point précise est critique.

L’autofocus à point unique fonctionne souvent mieux que les modes zone ou suivi pour les sujets stationnaires, car il vous donne un contrôle complet sur le point de mise au point. Pour les sujets en mouvement, l’autofocus continu avec des réglages de suivi appropriés devient essentiel. La mise au point manuelle peut être efficace dans des situations contrôlées, surtout lors de l’utilisation du grossissement en visée directe pour assurer une netteté critique.

Composition et techniques créatives

L’effet de compression du 180mm vous permet d’empiler les éléments dans votre composition de manières intéressantes, rapprochant visuellement les arrière-plans distants de votre sujet. Cela peut créer des portraits environnementaux convaincants où le contexte d’arrière-plan reste visible mais compressé. L’objectif excelle également à isoler les sujets des arrière-plans chargés, le rendant précieux dans des environnements encombrés où vous voulez simplifier votre composition.

Pour des effets créatifs, essayez d’utiliser la focale de 180mm pour la photographie abstraite, en vous concentrant sur les motifs, textures, ou détails isolés dans les paysages. La compression peut transformer des scènes ordinaires en compositions plus graphiques et simplifiées en aplatissant la perspective et en mettant l’accent sur les relations de formes plutôt que sur la profondeur.

Conseils pratiques de prise de vue

Considérez l’utilisation d’un monopode ou d’un trépied quand c’est possible, surtout pour des sessions de prise de vue plus longues ou dans des conditions de faible lumière. Le poids et la longueur de la plupart des objectifs 180mm peuvent causer de la fatigue lors d’une utilisation prolongée à main levée. Lors de prises de vue à main levée, une technique appropriée devient cruciale : gardez vos coudes rentrés, utilisez une position large, et suivez votre respiration en photographiant lors de la pause naturelle entre l’expiration et l’inspiration.

Soyez conscient de votre environnement lors de l’utilisation de focales plus longues, car il est facile de développer une vision tunnel et de rater ce qui se passe autour de vous. Le champ de vision étroit signifie que vous pourriez rater des moments fugaces ou des changements dans votre environnement qui pourraient affecter votre photographie ou votre sécurité.

Pourquoi ce Nikon NIKKOR 180mm f/2.8 ?

Le Nikon AI-S 180mm f/2.8 ED, introduit en 1981, demeure peut-être l’objectif 180mm le plus vénéré jamais fabriqué. L’objectif Nikon 180mm f/2.8 ED est un objectif légendaire, et à juste titre. Ses performances pour la photographie de jour normale sont tout simplement remarquables.

Malgré son âge, cet objectif est resté en production pendant des décennies et continue d’être très apprécié. J’utilise cet objectif depuis plus de 20 ans et il est stellaire. Sur un trépied en f8, il est d’une netteté extraordinaire.

La conception optique avait été réalisée par M. MATSUI, avec une structure à cinq groupes et cinq éléments et du verre ED (Extra-low Dispersion). Ce design fut un modèle pour toutes les futures conceptions 180mm avec sa netteté exceptionnelle, son magnifique bokeh et son format remarquablement compact.

Le Nikon AF 180 mm f/2.8D IF-ED, introduit en 1986, apporta ensuite la capacité d’autofocus à cette focale tout en maintenant l’excellence optique de ses prédécesseurs manuels. Alors que Canon a mis à jour pour la dernière fois son 200mm 2.8 en 1996, Nikon n’a jamais mis à jour la conception optique de son Nikon AF 180mm 2.8 depuis 1986.

La focale 180mm représente un point idéal pour beaucoup de photographes, offrant une portée significative et des effets de compression tout en restant gérable en taille et poids comparé aux téléobjectifs plus longs. Avec de la pratique et une attention à la technique appropriée, elle peut devenir un outil inestimable pour créer des images convaincantes à travers plusieurs genres de photographie.

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Bien que Learning Light ne soit pas spécifiquement conçu pour les photographes, il offre de nombreuses perspectives utiles pour tous les niveaux de compétence, l’éclairage étant un élément fondamental de la photographie. L’outil propose deux approches principales : un programme de cours structuré avec des images d’exemple et un chatbot IA intégré, ou un mode libre permettant d’expérimenter dans un studio virtuel en contrôlant l’intensité, l’angle, la couleur et d’autres paramètres lumineux.

Les huit leçons d’éclairage disponibles couvrent des sujets comme l’intensité lumineuse, la couleur, la forme, la position et la direction, la mise au point, le cadre et l’ambiance. Les utilisateurs peuvent découvrir comment l’angle et la proximité de la lumière affectent la lumière et les ombres, ou comment utiliser différentes couleurs d’arrière-plan pour créer un éclairage de contour dynamique. Le contrôle de la pénombre aide particulièrement à comprendre les différences entre éclairage dur et doux.

Au-delà des leçons de base, quatre leçons spécialisées enseignent les configurations d’éclairage de célèbres œuvres d’art, notamment le fameux tableau d’Edward Hopper de 1942, “Nighthawks”.

L’outil présente certaines limitations : peu d’accessoires disponibles, impossibilité de changer la position réelle des lumières (seulement celle du sujet), et absence d’options pour ajouter des softbox ou des parapluies qui modifient drastiquement la qualité lumineuse.

D’autres outils proposent des fonctionnalités similaires à Learning Light de Google pour l’apprentissage de l’éclairage comme Virtual Lighting Studio, ou Set.a.Light 3D.

Malgré ces restrictions, Learning Light reste un outil fascinant et gratuit pour les photographes et artistes visuels souhaitant explorer et apprendre les subtilités de l’éclairage.

L’expérience est accessible dès maintenant sur le web via Google Arts & Culture.

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L’affaire concerne le Dr Stephen Thaler, un informaticien qui a créé une intelligence artificielle générative nommée “Creativity Machine”, laquelle a produit une image intitulée “A Recent Entrance to Paradise”. Le Bureau américain du droit d’auteur (U.S. Copyright Office) a rejeté la demande de M. Thaler, car celui-ci avait inscrit Creativity Machine comme seul auteur de l’œuvre.

Après ce refus, Thaler a intenté une action en justice. Un tribunal fédéral (la Cour de district des États-Unis pour le District de Columbia) a confirmé la décision du U.S. Copyright Office et la Cour d’appel fédérale a ensuite maintenu ce jugement. Suite à cette décision, l’avocat de Thaler, Ryan Abbott, a déclaré qu’ils étaient “fortement en désaccord” avec ce jugement et qu’ils comptaient faire appel. Le U.S. Copyright Office estime quant à lui que “la cour est parvenue au bon résultat“.

Il est important de noter que le U.S. Copyright Office autorise l’enregistrement d’œuvres créées par des auteurs humains utilisant l’intelligence artificielle. Le débat sur la part de contribution de l’IA dans une œuvre d’auteur humain n’était pas au cœur de cette affaire, puisque Thaler avait désigné Creativity Machine comme unique auteur.

La cour a souligné que tout changement dans la législation sur le droit d’auteur relève de la compétence du Congrès. “Même si l’exigence d’un auteur humain devait un jour entraver la création d’œuvres originales, ce serait une question de politique que le Congrès devrait traiter“, a écrit la juge Millett dans son avis de 24 pages.

Comme l’a résumé la juge Millett, “les machines sont des outils, pas des auteurs“. Accorder le statut d’auteur à un ordinateur ou à une machine rendrait absurde l’interprétation de la Loi sur le droit d’auteur, car les machines n’ont ni enfants, ni nationalité, ne meurent pas et ne possèdent pas de biens.

Accès au jugement ici.

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Dans quels cas utiliser le mode stroboscopique ?

Le mode stroboscopique est particulièrement adapté pour photographier des sujets en mouvement lorsque vous souhaitez visualiser la trajectoire ou la séquence du mouvement. Voici quelques situations idéales :

• Pour les sports et l’action : captures de mouvements athlétiques comme un golfeur exécutant son swing, un danseur effectuant une pirouette, ou un joueur de tennis servant.
• Pour les portraits créatifs : création d’images où votre sujet apparaît plusieurs fois dans le même cadre, comme une personne marchant à travers la scène.
• Pour les études de mouvement : analyse du mouvement d’objets tombant, rebondissant ou tournant.
• Pour les performances musicales : visualisation du mouvement des baguettes d’un batteur ou des mains d’un pianiste.

Comment utiliser le mode stroboscopique ?

Pour utiliser efficacement cette technique, voici la démarche à suivre :

Préparation du matériel : Utilisez un flash compatible avec le mode stroboscopique (généralement des flashs externes de niveau intermédiaire à professionnel) et placez-le dans un environnement sombre pour que seuls les éclairs illuminent votre sujet.

Réglages de l’appareil : Passez en mode manuel (M) et réglez une vitesse d’obturation lente, généralement entre 1 et 4 secondes selon le mouvement à capturer. Utilisez un trépied pour éviter les flous de bougé.

Configuration du flash : Accédez au mode stroboscopique de votre flash (souvent appelé “MULTI”) et configurez trois paramètres essentiels :

• La puissance du flash (généralement 1/16 à 1/128 de la puissance maximale)
• La fréquence des éclairs (Hz, ou nombre d’éclairs par seconde)
• Le nombre total d’éclairs pour l’exposition

Test et ajustements : Commencez par des mouvements simples et ajustez vos paramètres. Si les images sont trop claires ou se chevauchent trop, réduisez la puissance du flash ou augmentez la fréquence.

Considérations pour la composition : Assurez-vous que votre sujet se déplace dans une direction qui permet de distinguer clairement les différentes phases du mouvement. Un fond simple et sombre fait mieux ressortir l’effet.

L’équilibre parfait entre ces paramètres dépend de la vitesse du mouvement à capturer. Pour un mouvement rapide comme un service au tennis, une fréquence élevée (20-30 Hz) avec un nombre modéré d’éclairs (10-15) pourrait être appropriée. Pour un mouvement plus lent, comme une danse, réduisez la fréquence (5-10 Hz) et augmentez éventuellement le nombre d’éclairs.

N’oubliez pas que cette technique demande de la pratique et de nombreux essais. Chaque situation nécessitera des ajustements spécifiques, mais c’est précisément cette dimension expérimentale qui rend le mode stroboscopique si créatif et gratifiant.

Cette technique s’inspire des travaux pionniers du photographe Harold Edgerton, qui a popularisé la photographie stroboscopique dans les années 1930 avec ses célèbres images de gouttes de lait et de balles traversant des objets.

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L’annonce confirme les prédictions des experts de l’industrie qui soutenaient que, malgré la sortie d’un objectif 35mm f/1.4 l’année dernière, Nikon restait déterminé à proposer la variante encore plus lumineuse f/1.2. L’entreprise avait cessé de publier des feuilles de route d’objectifs en 2023, créant une certaine incertitude quant à la poursuite du projet f/1.2.

Le nouvel objectif suit le schéma établi par Nikon de créer une trinité complète d’objectifs fixes ultra-lumineux f/1.2, positionnant le 35mm aux côtés de ses homologues 50mm et 85mm. Cette stratégie soigneusement élaborée offre aux photographes utilisant la monture Z des capacités exceptionnelles en basse lumière et un contrôle de la profondeur de champ sur trois focales populaires.

Optiquement, l’objectif présente une conception sophistiquée comprenant 17 éléments répartis en 15 groupes. Cela inclut trois éléments à dispersion extra-faible et un élément asphérique à dispersion extra-faible spécialement conçus pour minimiser l’aberration chromatique. La plage d’ouverture s’étend de f/1.2 à f/16, contrôlée par un diaphragme à 11 lamelles conçu pour produire un bokeh doux et esthétiquement plaisant.

Nikon a appliqué plusieurs revêtements propriétaires pour améliorer la qualité d’image, notamment leur revêtement Meso Amorphous, le revêtement Nano Crystal et le revêtement ARNEO. Cette combinaison supprime efficacement les images fantômes et les reflets, maintenant un excellent contraste même dans des conditions d’éclairage difficiles. Les tests en conditions réelles confirment un contrôle impressionnant des reflets malgré le grand élément frontal, avec un effet fantôme minimal lors de la prise de vue face aux sources lumineuses.

Pour les performances de mise au point, Nikon a implémenté un système multi-focus utilisant plusieurs moteurs pas à pas travaillant de concert. Cette approche offre une mise au point automatique rapide et précise tout en maintenant un fonctionnement quasi silencieux. Les vidéastes apprécieront la bague de contrôle sans clic et la réduction du focus breathing, rendant l’objectif adapté tant à la photographie qu’à la vidéo.

La conception physique inclut deux boutons L-Fn personnalisables qui peuvent être programmés avec diverses fonctions. Construit selon des normes professionnelles, l’objectif bénéficie d’une étanchéité complète pour le protéger contre la poussière et l’humidité lors d’une utilisation sur le terrain.

Cette sortie complète une gamme impressionnante d’objectifs fixes premium de Nikon, créant un système complet du grand-angle au téléobjectif. Le 35mm f/1.2 S rejoint le 50mm f/1.2 S, le 85mm f/1.2 S et le 135mm f/1.8 Plena pour former une collection d’objectifs exceptionnellement lumineux et performants pour les photographes utilisant la monture Z.

Selon Fumiko Kawabata, Vice-présidente senior du marketing et de la planification chez Nikon Inc., « Notre dernier objectif f/1.2 démontre véritablement la puissance de l’expertise optique de Nikon, créant un objectif qui aide l’utilisateur à représenter davantage d’environnement dans un seul et magnifique cadre. » Cette déclaration souligne l’engagement de Nikon à développer leur gamme série Z, qui comprend désormais plus de 40 solutions optiques.

Pour les photographes à la recherche de l’ultime combinaison entre netteté et rendu atmosphérique dans un grand-angle modéré, le nouveau NIKKOR Z 35mm f/1.2 S représente l’offre la plus avancée de Nikon dans cette focale, conçue pour offrir des performances exceptionnelles tant aux photographes professionnels qu’aux passionnés investis dans le système à monture Z. »

Le prix fixé par le fabricant est à la hauteur des performance de cet objectif : 3’249,- Frs TTC.

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Nous citons ci-dessous la position éclairée et éclairante de la Société des Gens de Lettres (SGDL), concernant cette problématique. La SGDL met en particulier en exergue une clause de type opt-out, à savoir un droit d’opposition à toute utilisation d’un livre par des IA sans autorisation des ayants-droits.

Chères autrices, Chers auteurs,

En 2024, la SGDL s’est mobilisée pour faire introduire dans le « Règlement européen sur l’intelligence artificielle » (« IA Act ») certaines dispositions visant à protéger vos œuvres. Cette mobilisation a porté ses fruits puisque le règlement adopté prévoit désormais trois obligations pour les acteurs de l’IA :

– qu’ils soient transparents sur les contenus utilisés pour développer ou entraîner leurs outils d’IA ;

– qu’ils sollicitent l’autorisation préalable des titulaires de droit pour pouvoir utiliser leurs œuvres ;

– qu’ils rémunèrent les auteurs en cas d’utilisation autorisée.

Malgré cela, certains acteurs de l’IA ont utilisé et continuent d’utiliser des œuvres protégées par le droit d’auteur pour développer, enrichir ou entraîner leurs modèles d’IA, sans avoir recueilli l’autorisation préalable des titulaires de droit, ni négocié les conditions de cette utilisation.

Face au constat d’un pillage massif d’œuvres protégées par le droit d’auteur, la SGDL a activé, le 7 février 2025, un droit d’opposition (« opt-out »), prévu par les textes en vigueur, afin d’interdire toute utilisation des œuvres des auteurs membres de la SGDL par des IA ou dans le cadre d’opérations de fouille de textes et de données.

En tant qu’association reconnue d’utilité publique ayant pour mission statutaire de « défendre le droit d’auteur à l’échelle nationale, européenne et internationale, ainsi que les intérêts moraux et patrimoniaux des auteurs de livres », la SGDL a activé ce droit d’opposition au nom de son intérêt légitime à agir pour protéger vos œuvres et préserver les droits fondamentaux des auteurs qui en sont membres.

Les acteurs de l’IA devront se rapprocher de la SGDL pour obtenir, dans un format « lisible par machine » ainsi que le prévoient les dispositions légales en vigueur, la liste des œuvres qu’ils ne sont pas autorisés à utiliser. Ces œuvres devront immédiatement être retirées de l’ensemble des corpus et des bases de données qu’ils ont constitués pour développer ou entraîner leurs modèles de langage.

Par ailleurs la SGDL a rappelé que les acteurs de l’IA qui auraient utilisé ou utiliseraient des contenus protégés par le droit d’auteur sans l’autorisation préalable de leurs auteurs s’exposent à des poursuites, y compris pénales. Et la SGDL se réserve la possibilité d’engager toute action à leur encontre.

La SGDL reste pleinement mobilisée pour protéger vos œuvres et défendre vos droits.

Solidairement,

La SGDL

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Le marché des appareils photo argentiques d’occasion regorge de trésors abordables pour les passionnés souhaitant s’initier à cette pratique. Contrairement aux nouveaux modèles souvent coûteux, les appareils d’occasion permettent de découvrir la photographie argentique sans investissement important.

Que vous soyez étudiant, photographe numérique curieux, amateur nostalgique ou professionnel à la recherche d’un équipement économique, le marché propose une diversité d’options. Certaines marques sont reconnues pour leurs optiques légendaires, d’autres pour leur simplicité et leur fiabilité.

Je vais parler ici des réflex entièrement manuels ou semi-manuels. Ces appareils se distinguent par leur design intemporel, leur robustesse et leur capacité à produire des images remarquables à moindre coût.

En voici quelques exemples, forcément partisans, puisque j’ai la chance d’en posséder certains (Minolta X-700 et Nikon FM2) que j’adore !

Minolta X-570 / X-700

Les réflex Minolta X-570 et X-700 sont des modèles emblématiques des années 1980. Le X-700, modèle phare, offre trois modes de fonctionnement : programme, priorité à l’ouverture et manuel, avec un système de mesure TTL (mesure à travers l’objectif). Son pendant en version économique, le X-570, propose des fonctionnalités similaires avec un mode programme en moins.

Ces appareils se caractérisent par :

• Un viseur lumineux
• Une mise au point manuelle
• Une compatibilité avec les objectifs Rokkor MD et MC
• Une construction légère, majoritairement en plastique mais robuste

Les objectifs Minolta Rokkor sont particulièrement appréciés pour leur netteté et leur qualité de fabrication.

Le Minolta X-700 est mon boîtier préféré pour la photographie de rue au format reflex 35mm, avec un MC Rokkor-PF 58mm 1:1.4 (une focale idéale !) emprunté à son grand-père, le SRT 101, ou un MD Rokkor 50mm 1:1.4 (ou la version moins onéreuse en 1:1.7).

Nikon FA

Le Nikon FA a représenté un moment charnière dans l’histoire de la photographie argentique, incarnant la transition entre les techniques manuelles traditionnelles et les technologies photographiques plus sophistiquées. Cet appareil reflex 35mm a révolutionné la capture photographique grâce à son système de mesure matricielle, qui analyse intelligemment les différentes zones de la scène pour obtenir une exposition précise et nuancée.

Sa conception technique offrait une grande polyvalence aux photographes, avec quatre modes d’exposition différents qui permettaient de s’adapter à presque toutes les situations : la priorité à l’ouverture, la priorité à la vitesse, le mode manuel classique et le programme automatique. Cette flexibilité représentait une avancée significative pour l’époque, permettant aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs de photographier avec aisance et précision.

La robustesse mécanique du Nikon FA était également remarquable, avec un boîtier métallique conçu pour résister aux conditions les plus exigeantes, tout en conservant des dimensions compactes qui favorisaient sa portabilité. Sa compatibilité avec le système d’objectifs F-mount de Nikon était particulièrement impressionnante, supportant non seulement les objectifs AI et AI-S modernes, mais offrant même une rétrocompatibilité partielle avec les anciens objectifs pré-AI, une caractéristique rare à cette époque.

Ce qui distinguait vraiment le Nikon FA, c’était sa capacité à faire le pont entre la tradition et l’innovation. Il offre des commandes manuelles précises appréciées des photographes expérimentés, tout en intégrant des technologies automatiques qui simplifiaient la prise de vue. De plus, ses objectifs AI/AI-S peuvent être réutilisés sur les reflex numériques Nikon ultérieurs, garantissant un investissement durable pour les passionnés de photographie.

Nikon FM2

Avant de parler du Nikon FM2, disons quelques mots sur ses deux honorables prédécesseurs : les Nikon FE et FM, deux appareils photographiques argentiques reflex 35mm manuels qui ont marqué l’histoire de la photographie argentique. Ces deux modèles partagent plusieurs caractéristiques communes, mais présentent également des différences significatives qui les rendent uniques.

Points communs : Ces deux appareils représentent l’excellence de la fabrication mécanique de Nikon dans les années 1970-1980. Ils possèdent une construction métallique robuste qui garantit une durabilité exceptionnelle. Leur point fort principal est leur monture d’objectif F, un standard universel de Nikon qui permet une compatibilité remarquable avec une large gamme d’objectifs, allant des modèles vintage AI et AI-S aux objectifs plus modernes AF et AF-D.

Mais ils présentent deux approches différentes qui permettaient, à l’époque, à Nikon de toucher deux marchés différents :

• Le Nikon FM est un appareil entièrement mécanique. Sa particularité réside dans le fait qu’il ne nécessite pas de batterie pour son fonctionnement, hormis pour le posemètre. C’est l’option idéale pour les photographes qui recherchent la simplicité et la fiabilité absolue.
• Le Nikon FE, quant à lui, offre plus de flexibilité avec un mode auto-exposition priorité à l’ouverture, tout en conservant la possibilité d’un contrôle manuel complet. C’est l’appareil parfait pour ceux qui souhaitent un équilibre entre automatisation et contrôle manuel.

Les deux modèles partagent également des éléments de conception remarquables : un viseur lumineux et des écrans de mise au point interchangeables, permettant aux photographes d’adapter leur équipement à leurs besoins spécifiques.

Leur successeur, le Nikon FM2, introduit en 1982, est un appareil photo reflex 35mm manuel qui a marqué l’histoire de la photographie professionnelle et amateur. Conçu comme un instrument robuste et précis, cet appareil incarne l’excellence de l’ingénierie japonaise dans le domaine optique.

Le FM2 dispose d’un obturateur métallique à défilement vertical capable d’atteindre une vitesse de synchronisation flash remarquable de 1/250e de seconde. Sa construction entièrement mécanique lui permet de fonctionner sans pile (hormis pour le posemètre), offrant une fiabilité à toute épreuve dans les conditions les plus extrêmes.

Le système de mesure de l’exposition utilise un cellule au silicium qui garantit une précision exceptionnelle, avec une plage de sensibilité ISO allant de 12 à 6400. La visée est facilitée par un écran de visée interchangeable, permettant aux photographes professionnels d’adapter l’appareil à leurs besoins spécifiques.

Sa compatibilité avec les objectifs Nikon F, l’un des systèmes les plus étendus en photographie, en fait un outil polyvalent. Bien que technologiquement dépassé par les appareils numériques, le FM2 reste un objet culte, recherché par les passionnés de photographie argentique pour sa construction mécanique légendaire et sa qualité optique intemporelle.

J’adore cet appareil que j’utilise en voyage principalement avec un objectif Nikkor 50mm 1:1.4. Pour moi, il est la quintessence des Nikon FE et Nikon FM et de la qualité et excellente technologique japonaise et de Nikon dans les années 80.

Olympus OM-1

L’Olympus OM-1, lancé en 1972, a marqué une révolution dans le monde des appareils photographiques reflex 35mm. Conçu par Yoshihisa Maitani, cet appareil a redéfini les standards de la compacité et de l’élégance pour les reflex professionnels de son époque.

Ce qui distinguait principalement l’OM-1 était sa taille remarquablement compacte. Là où les reflex précédents étaient massifs et lourds, Maitani a créé un boîtier étonnamment léger et mince, sans compromettre la robustesse ni la qualité optique. Son design minimaliste intégrait des mécanismes de précision dans un corps à la fois élégant et fonctionnel.

Techniquement, l’OM-1 introduisait une mesure de la lumière révolutionnaire utilisant un système de photométrie par réflexion centrale pondérée. Cette innovation permettait aux photographes d’obtenir des expositions précises dans des conditions lumineuses variées, avec un système de couplage entre la vitesse et l’ouverture particulièrement intuitif.

Le système d’objectifs interchangeables Zuiko, développé spécifiquement pour la gamme OM, offre une qualité optique exceptionnelle. Chaque objectif était conçu pour compléter la légèreté et la précision du boîtier, créant un écosystème photographique harmonieux qui a inspiré plusieurs générations de photographes professionnels et amateurs.

Au-delà des aspects techniques, ces appareils représentent plus qu’un simple outil. Ils incarnent une approche artistique de la photographie, où chaque image devient le résultat d’un processus réfléchi et intentionnel. Contrairement à la photographie numérique instantanée, la photographie argentique demande patience et précision.

Pour les passionnés comme pour les curieux, ces appareils 35mm offrent une expérience photographique unique. Ils permettent de redécouvrir la magie de la photographie analogique, où chaque déclenchement compte, où chaque pellicule raconte une histoire.

Que ce soit pour capturer des moments personnels, explorer sa créativité ou simplement profiter d’un medium artistique différent, ces appareils 35mm abordables ouvrent grand les portes du monde argentique.

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Le flash TTL (Through The Lens, ou “à travers l’objectif”) constitue un système de mesure automatique sophistiqué qui contrôle la puissance du flash en fonction des paramètres d’exposition déterminés par l’appareil photo. Une version plus récente et perfectionnée, appelée ETTL (Evaluative Through The Lens), est désormais largement répandue. Le fonctionnement du TTL repose sur un principe intelligent : le flash émet d’abord un pré-flash pour mesurer la lumière avant la prise de vue effective. L’appareil photo analyse ensuite cette information pour calculer automatiquement la puissance nécessaire du flash. Cette technologie permet une adaptation en temps réel aux changements de conditions de prise de vue, ce qui la rend particulièrement polyvalente. Le système TTL présente l’avantage d’être compatible avec tous les modes de l’appareil photo et offre la possibilité d’effectuer des ajustements précis grâce à la compensation d’exposition.

Les avantages du système TTL sont particulièrement évidents dans les situations de photographie dynamique. Il excelle notamment lors des mariages et des événements où les conditions d’éclairage changent rapidement. Sa capacité d’adaptation aux variations de distance entre le photographe et le sujet en fait un outil précieux pour photographier des sujets en mouvement. Les flashs TTL offrent généralement plus de fonctionnalités que leurs homologues manuels et conservent la possibilité de basculer en mode manuel si les conditions l’exigent.

Cependant, le système TTL présente certaines limitations qu’il convient de prendre en compte. Le prix d’acquisition est généralement plus élevé que celui des flashs manuels. De plus, les systèmes TTL sont propriétaires et varient selon les marques d’appareils photo, ce qui peut poser des problèmes de compatibilité. Leur précision peut être compromise dans des situations de fort contraste, et leur fiabilité peut être remise en question lors de l’utilisation d’éclairages complexes.

Le flash manuel, quant à lui, fonctionne sur un principe différent. La puissance du flash doit être réglée manuellement, généralement selon une échelle allant de la pleine puissance (1/1) jusqu’à des fractions très faibles (1/128). Une fois configuré, le flash conserve ses réglages jusqu’à ce que l’utilisateur les modifie. Bien que nécessitant une expertise plus importante, le flash manuel offre un contrôle total sur l’éclairage. Cette caractéristique en fait un outil particulièrement adapté pour le travail en studio et la réalisation de portraits posés. Son prix plus abordable que les modèles TTL constitue également un avantage non négligeable.

Pour choisir entre ces deux systèmes, il est essentiel de considérer le type de photographie pratiqué. La photographie événementielle et la capture de sujets en mouvement bénéficient grandement des capacités d’adaptation du TTL. En revanche, la photographie de studio, les portraits statiques et la photographie de produits sont généralement mieux servis par un flash manuel, qui permet un contrôle plus précis et reproductible de l’éclairage.

Des considérations techniques supplémentaires doivent être prises en compte dans ce choix. La spécificité des systèmes TTL aux différentes marques d’appareils photo s’étend également aux déclencheurs radio TTL. L’utilisation d’un flash manuel nécessite généralement de photographier en mode manuel pour obtenir les meilleurs résultats, tandis que le TTL peut fonctionner efficacement avec tous les modes d’exposition de l’appareil.

Du point de vue pratique, le choix entre TTL et manuel dépend aussi de l’écosystème matériel déjà possédé par le photographe et de son budget. Les photographes utilisant plusieurs marques d’appareils différentes trouveront peut-être plus pratique d’opter pour des flashs manuels, évitant ainsi les problèmes de compatibilité.

Pour les photographes débutant dans l’utilisation du flash, il peut être judicieux de commencer par louer différents modèles afin de tester celui qui correspond le mieux à leurs besoins spécifiques. Cette approche permet de découvrir les avantages et les limitations de chaque système dans des conditions réelles d’utilisation avant de faire un investissement.

La maîtrise de l’éclairage artificiel représente une étape cruciale dans le développement des compétences photographiques. Que le choix se porte sur un système TTL automatisé ou sur un flash manuel offrant un contrôle total, l’important est de sélectionner l’outil qui permettra au photographe d’exprimer au mieux sa vision créative tout en répondant à ses contraintes pratiques et budgétaires.

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